Si, au départ, l’idée de la création des intercommunales en Wallonie avait un sens, ne serait-ce que pour faire des économies d’échelles sur certains services publics, ou pour mutualiser des compétences, il semble évident que, si elles sont dopées avec un nombre incalculables d’administrateurs, elles sont dans le même temps devenues hors du contrôle de ces mêmes administrateurs. La première évidence est donc que ces administrateurs n’administrent rien, sont donc incompétents, et qu’il convient de les licencier sans autre forme de procès : ils sont parfaitement inutiles.
Revenons aux intercommunales elles-mêmes. Il semble qu’il y ait un principe fondamental à respecter : soit une activité est un service qui ne peut en aucun cas être rentable, et cette activité relève de la chose publique, dans laquelle la notion même de bénéfice n’a aucun sens, soit une activité peut, potentiellement, générer une rentabilité, de par sa nature même, et elle doit être de la chose privée, et générer des bénéfices commerciaux. Or, ici, nous sommes face à un melting pot d’activités, que même les gestionnaires qualifient de « privées », alors que l’actionnariat d’une intercommunale est 100% public. C’est dire ! Lire la suite